Jésus le « Mythe »

jésushorns2par Yongsung Kim

 

UN panneau dans le bâtiment du Capitole de l'État de l'Illinois, aux États-Unis, affichait, bien en vue devant un décor de la nativité, le message suivant :

Au moment du solstice d'hiver, laissons la raison prévaloir. Il n'y a ni dieux, ni démons, ni anges, ni paradis ni enfer. Il y a seulement notre monde naturel. La religion n'est qu'un mythe et une superstition qui endurcissent les cœurs et asservissent les esprits. -nydailynews.com, 23 décembre 2009

Certains esprits progressistes voudraient nous faire croire que le récit de Noël n'est qu'une histoire. Que la mort et la résurrection de Jésus-Christ, Son ascension au Ciel et Son second avènement à la fin des temps ne sont qu'un mythe. Que l'Église est une institution humaine érigée par les hommes pour asservir l'esprit d'hommes et femmes faibles et imposer un système de croyances qui contrôle et prive l'humanité de la vraie liberté.

Disons donc, à titre argumentatif, que les auteurs de ce panneau ont raison. Que le Christ est un mensonge, le catholicisme une fiction et l'espérance du christianisme un conte. Dans ce cas, laissez-moi vous dire ceci...

Je préfère de loin suivre Jésus « le mythe » ... que le dieu de cette génération qui se croit « éclairée » : l'ego.

Je préfère de loin suivre la doctrine « fabriquée » de ma religion qui m'a rendu libre... que la « raison » de ces esprits modernes qui asservissent l'individu en anesthésiant sa conscience.

Je préfère de loin suivre ma foi « évanescente » et ses promesses de « conte de fées » qui ont su restaurer mon espérance et guérir mon âme... que les doctrines froides et vaines des grands prêtres de l'athéisme qui ravissent la joie et endurcissent le cœur.

Je préfère obéir en toute servilité à la « mascarade » des dix commandements, qui m'ont apporté la paix et éclairé l'esprit... que le relativisme moral et les « vérités » changeantes et confuses qui se contredisent.

Je préfère abandonner tout ce que je possède et faire vœux de pauvreté en suivant les pas de mon Seigneur « imaginaire » … que de vendre mon âme aux promesses salvatrice des nouvelles technologies, en faisant venir sur moi la malédiction de l'agitation et de l'avidité.

Je préfère de loin suivre mon pape et mes prêtres « de pacotille », qui mesurent la valeur d'un homme à son amour et son sacrifice… que les élites en costume-cravate qui jaugent un homme à sa contribution économique et son empreinte carbone.

Je préfère accepter la puissance de cette « farce », qui a transformé des cultures entières en nations civilisées par la loi de l'amour… que le poison d'un nouvel ordre mondial qui supprime, soudoie et intimide les nations pour les placer sous le joug du conformisme.

Je préfère être traité de fondamentaliste, d'extrémiste et de terroriste... que de renier le Nom au-dessus de tous noms.

Les hommes se disant « éclairés » en science nous offrent un douillet lit technologique, je préfère m'allonger sur la Croix rude du salut. Ils proposent des analgésiques et des médicaments, je préfère les épines et les clous de la sanctification. Ils proposent de déconstruire tous les mythes et mystères au profit de leurs théories, je choisis l'évidence de Dieu dans toute la création… même si cela m'attire la moquerie et les crachats. Je verserais plutôt mon sang, jusqu'à la dernière goutte, pour la « fraude » qui m'a aimé jusqu'à la mort, que pour la « réalité » qu'ils offrent, de l'ego qui s'aime jusqu'à la mort. Car j'ai jadis parcouru cette voie large et facile de l'amour-propre qu'ils nous appellent à suivre — un chemin qui brise des cœurs, détruit des familles et fracasse des âmes. Je préfère emprunter la voie étroite de la volonté du Père, même si cela ne devait me conduire qu'au « néant », comme ils le prétendent.

Car même maintenant, par cette « Foi de folklore », en « cet Homme imaginaire », ce « Seigneur chimérique », je vis. J'étais perdu, me voilà aujourd'hui retrouvé... et je préférerais mourir plutôt que d'être à nouveau égaré par cette trinité contrefaite à leur propre image : le « dieu de la raison », le « seigneur de la logique » et le « prince du monde naturel ».

Oui, je préfère de loin suivre Jésus « le mythe ».

 

Publié pour la première fois le 27 décembre 2009. 

 

 

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