La présence secrète de Dieu

LE MOT DU MAINTENANT SUR LES LECTURES DE MASSE
pour le 26 février 2014

Textes liturgiques ici

 

 

I était à l'épicerie l'autre jour, et il y avait une femme musulmane à la caisse. Je lui ai dit que j'étais catholique et je me demandais ce qu'elle pensait du porte-revues et de toute l'impudeur de la culture occidentale. Elle a répondu: «Je sais que les chrétiens, au fond, croient aussi à la modestie. Oui, toutes les grandes religions sont d'accord sur les bases - nous partageons les bases. » Ou ce que les chrétiens appelleraient la «loi naturelle».

Dans la première lecture d'aujourd'hui, St.James écrit:

Donc, pour celui qui sait ce qu'il faut faire et ne le fait pas, c'est un péché.

À l'inverse, quiconque sait ce qu'il faut faire, et fais-le, c'est suivre le Vérité inscrit sur leurs cœurs. C'est pourquoi l'Église enseigne:

Ceux qui, sans faute de leur part, ne connaissent pas l'Évangile du Christ ou son Église, mais qui cherchent néanmoins Dieu avec un cœur sincère, et, émus par la grâce, essaient dans leurs actions de faire sa volonté telle qu'ils la connaissent à travers les préceptes de leur conscience - ceux-là aussi peuvent atteindre le salut éternel. -Catéchisme de l'Église catholique, n° 847

Ils suivent le Vérité, même s'ils ne le connaissent pas par son nom.

En parlant avec cette femme musulmane, j'ai senti l'amour du Seigneur pour elle. Elle, comme moi, est une «pensée» du Créateur. Elle, comme moi, a été créée à son image. Lorsqu'Il l'a tricotée dans l'utérus, le Père n'a pas méprisé une «musulmane», mais une petite fille, avec toute la capacité d'amour, de vie et de salut qu'Il voyait en moi quand j'étais petit garçon. J'ai ressenti ce lien commun entre nous - le lien de notre humanité partagée, qui forme la base de la possibilité de l'amour fraternel et de la paix. cf. Catéchisme de l'Église catholique, n° 842 

L'Église catholique reconnaît dans d'autres religions qui recherchent, parmi les ombres et les images, le Dieu inconnu mais proche puisqu'il donne la vie et le souffle et toutes choses et veut que tous les hommes soient sauvés. Ainsi, l'Église considère toute bonté et vérité trouvées dans ces religions comme «une préparation à l'Évangile et donnée par celui qui éclaire tous les hommes afin qu'ils puissent enfin avoir la vie». -Catéchisme de l'Église catholique, n° 843

Mais le Pape François avertit à juste titre que cette reconnaissance ne confère pas une légitimité au compromis de notre foi chrétienne ou à une fausse convergence des religions au nom de la «paix».

La véritable ouverture implique de rester ferme dans ses convictions les plus profondes, clair et joyeux dans sa propre identité, tout en étant «ouvert à la compréhension de celles de l'autre partie» et «sachant que le dialogue peut enrichir chaque partie». Ce qui n'aide pas, c'est une ouverture diplomatique qui dit «oui» à tout pour éviter les problèmes, car ce serait une façon de tromper les autres et de leur refuser le bien qu'on nous a donné de partager généreusement avec les autres. Évangélisation et dialogue interreligieux, loin de s'opposer, se soutiennent et se nourrissent mutuellement. -PAPE FRANÇOIS, Evangelii Gaudium, n° 25

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus fait un commentaire quelque peu étonnant, apparemment pastoralement irresponsable, lorsque les apôtres découvrent un homme, pas de leur compagnie, accomplissant des miracles en son nom.

Ne l'en empêchez pas. Il n'y a personne qui accomplisse un acte puissant en mon nom qui puisse en même temps dire du mal de moi. Car quiconque n'est pas contre nous est pour nous.

Jésus était le maître de voir le bien chez les autres plutôt que ce qui n'allait pas chez eux. Il savait que l'amour attirerait, et une fois que les autres se sentiraient en sécurité, acceptés et respectés en sa présence, il pouvait alors les conduire à la plénitude de la vérité, dans la mesure où ils le permettraient. C'est cette capacité de voir la bonté chez les autres qui construit un pont vers leur cœur sur lequel nous pouvons, espérons-le, transmettre l'intégralité de notre foi catholique. Ce bonté n'est rien de moins que «la présence secrète de Dieu».

La tâche missionnaire implique un dialogue respectueux avec ceux qui n'acceptent pas encore l'Évangile. Les croyants peuvent profiter de ce dialogue en apprenant à mieux apprécier «ces éléments de vérité et de grâce qui se trouvent parmi les peuples et qui sont, pour ainsi dire, une présence secrète de Dieu». -Catéchisme de l'Église catholique, n° 856

Nous devons demander au Saint-Esprit la sensibilité de reconnaître quand quelqu'un est pour nous, et non contre nous, et comment nous pouvons être pour eux, et non contre… afin que la présence secrète de Dieu soit révélée au milieu de nous.

Il est connu de nous et de vous que ceux qui sont dans une ignorance invincible de notre religion la plus sainte, mais qui observent attentivement la loi naturelle et les préceptes gravés par Dieu sur le cœur de tous les hommes, et qui sont disposés à obéir à Dieu conduisent une vie honnête et droite, peut, aidée par la lumière de la grâce divine, atteindre la vie éternelle; pour Dieu qui voit clairement, cherche et connaît le cœur, le tempérament, les pensées et les intentions de chacun, dans sa suprême miséricorde et bonté, ne permet nullement à quiconque de subir un châtiment éternel, qui n'est pas tombé de son plein gré dans le péché. —PIE IX, Quanto Conficiamur Moore, Encyclique, 10 août 1863

… L'Église a toujours l'obligation et aussi le droit sacré d'évangéliser tous les hommes. -Catéchisme de l'Église catholique, n° 848

… L'insensé et le stupide passent… Heureux les pauvres en esprit; le royaume des cieux est à eux! (Psaume et réponse d'aujourd'hui)

 

 

 

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Notes

Notes
1 cf. Catéchisme de l'Église catholique, n° 842
Publié dans ACCUEIL, LECTURES DE LA MESSE.